La Team DK : Elio Ramel, Interactive MEdia Designer

Elio Ramel

Elio Ramel

Interactive Media Designer

Qui es-tu en 3 mots ? Comment te décrirait-on en 3 mots ?

Observateur, Curieux, Ambitieux

Interactive media designer, c’est quoi au juste ?

Un anglicisme compliqué pour dire qu’on sait un peu tout faire dans la création digitale, sans être excellent en rien 😉 Parfait pour les gens curieux !

Quelle est ta formation/ton parcours professionnel ?

Après ma scolarité obligatoire, j’ai fait un apprentissage d’Interactive Media Designer dans l’école d’art appliqué eikon à Fribourg (CH). Pendant mes années de formation, je me suis pris de passion pour le game art (particulièrement la 3D). J’ai appris les bases du métier d’environment artist en autodidacte, à côté de mes cours. Puis durant ma dernière année de formation, j’ai fait un stage de 6 mois chez Digital Kingdom. J’y travaille désormais à plein temps depuis juillet 2021.

Le projet dont tu es le plus fier ?

Ma participation au concours d’art sur le thème du jeu Demon’s Souls, organisé par le youtuber VaatiVidya ! Le but du concours était d’imaginer une partie du jeu jamais sortie officiellement, et dont les seuls indices visuels dont nous disposions se trouvaient dans les fichiers cachés du jeu. C’était un assez gros projet qui a nécessité un à deux mois de travail, mais qui m’a prouvé que je devenais capable d’avoir un rendu dans les standards de l’industrie.

Ton métier de rêve étant petit ?

Joueur de cornemuse.

C’est quoi un Serious Game ?

D’un point de vue purement professionnel, c’est un jeu vidéo utilisé comme médium de communication par un mandataire. De mon point de vue, c’est un jeu avec un but plus utilitariste qu’un simple divertissement.

Quelle est ta passion ( en dehors de DK bien-sur 😉 ) ?

Je joue de la guitare et j’aime vraiment bricoler et fabriquer des choses avec mes mains. Cela me permet de combler le vide que peut parfois créer un travail exclusivement digital.

Ton jeu vidéo préféré ? Pourquoi ?

C’est une question difficile, car il y en a beaucoup qui m’ont marqué sur différents aspects, mais sur le plan artistique, je dirais la série des Dark Souls. C’est selon moi l’une des franchises qui a su exposer un des univers les plus profond, poétique et dont la narration cryptique laisse suggérer qu’il s’étend au-delà de son média. Et dans son exécution, pratiquement tout a été pensé pour servir l’histoire et le gameplay, ce qui donne à ces jeux quelque-chose de vraiment palpable.

Le jeu qui t’a le plus challengé ? Pourquoi ?

Je dirais Professor Layton et la boîte de Pandore. C’est l’un de mes premiers jeux vidéo et c’était un réel challenge de venir à bout de ces énigmes, surtout à l’âge auquel j’y ai joué. Mais la satisfaction d’en être venu à bout me reste encore aujourd’hui.

Le fun est-il le même quand on est créateur de jeux vidéo et que l’on est joueur ?

Malgré l’aspect fun et fantaisiste du jeu vidéo, il s’agit d’un des médiums les plus exigeantes. Les contraintes techniques sont omniprésentes. En général, plus un jeu est de qualité, moins le joueur remarque à quel point il a été bien pensé. L’aspect fun du jeu vient du sérieux des développeurs pour “cacher les coutures”. Ce n’est donc pas le même type de plaisir entre la création et la consommation, mais l’un nourrit l’autre.

Low poly ou high poly ?

J’irais plus vers le low poly, mais cela ne veut plus dire grand-chose aujourd’hui car le photoréalisme est de plus en plus accessible à tous. Il y a des jeux stylisés bien plus vraisemblables que des jeux réalistes et des jeux réalistes avec bien plus de personnalité que des jeux stylisés. Le réalisme se joue bien plus sur la cohérence et l’ambiance d’une scène que sur son nombre de polygones et la taille de ses textures.